Je ne me suis jamais fait à la simple idée de lire tes mots. Cela ne suffit pas, cela ne suffit jamais de les lire comme un poème. Tu diras qu'ils ne sont qu'une expression rapide, un jet, un feu, un petit ou un grand mais toujours logé dans le creux des jours. Tu dis la simplicité ou les tréfonds avec simplicité. Et ça résonne du tonnerre, c'est l'écho d'une qualité qui n'est pas anodine. Rien n'est anodin dans ces mots. La forme a son pouvoir sur tes lecteurs, ne le dénigre pas dans un sourire, même si je crois que cela ne compte pas réellement pour toi.

Trouve le stable ou l'instable calé, en ce qui concerne l'amour. Je te souhaite tout le bonheur, comme lecteur éveillé, et comme ami.

Que répondre face à l'éloge qui semble demesuré mais qui fait chaud au coeur dans un monde sans amis réels. Il y a des gens qui vivent normalement dans ce monde en péril et puis les autres qui s'éternisent d'idéaux, de mots en chansons ou dans l'esprit de silences, au fur et à mesure sans réelle conviction. As-tu la réponse, en ami, à cette cruelle désillusion qu'est l'existence ? Je m'efforce à tenir le pavé, pas pour moi, mais pour l'esprit du coeur, de l'enfance, de l'amour qui un jour m'a vraiment inspiré. Depuis je tiens entre réalité et transferts avérés qui tue l'homme en son propre pays, terme d'une nouvelle chanson qui parle du viol de l'intimité, du viol tout court, puisque j'ai croisé tant de routes similaires. L'air de rien à rimer, arrimant les blessures, je poétise sans fin, sans faim toujours les mots qui tendent comme un appel en demandant pourquoi. C'est le free style de l'âme de fond ou les langages intérieurs, du grec ou le latin d'une génération qui saura s'inspirer du profond des anciens. Ami, puisque tu le dis, alors tu me touches.
Alors garde ta route, je n'écris pas pour rien. No more ...

Je trouve ça très bon !

merci :)